Les installations comptent plusieurs laboratoires dotés d’équipements de pointe, spécifiques aux travaux en cours, ainsi que du matériel de plongée sous-marine nécessaire aux missions des biologistes. Ces installations sont complétées par une écloserie expérimentale et une structure aquacole, qui permettent de produire et d’élever en circuit fermé différentes espèces (oursins, hippocampes…), en contrôlant en permanence les paramètres physiques et chimiques de l’eau : température, salinité, oxygène dissous…
La proximité de la mer est un atout logistique indéniable pour la recherche : les observations et les travaux sur le milieu naturel sont facilités au quotidien, ainsi que l’alimentation en eau de mer des installations d’aquaculture.
Par ailleurs, la lagune du Brusc est un site naturel d’exception, classé zone Natura 2000. C’est un véritable laboratoire à ciel ouvert, un site pilote pour la recherche marine, notamment pour développer des techniques de restauration écologique.
L’Institut achève actuellement la construction d’un centre de compétences et de formation, un outil de pointe au service du territoire. Cette plateforme de 600 m2 vise à renforcer ses capacités de développement de solutions, notamment en matière d’aquaculture durable, de bioremédiation et d’approches moléculaires, dans un but de préservation de la biodiversité.
Elle permettra aux chercheurs de relever les défis des années à venir, face aux changements globaux. « Les scientifiques, insiste Robert Bunet, directeur de la recherche, vont devoir encore davantage se rapprocher des acteurs de terrain, et les solutions proposées devront de plus en plus s’appuyer sur des solutions offertes par la nature »