Contexte
Suite à l’état initial de la Calanque en 2012, des suivis ultérieurs ont permis d’évaluer l’évolution de ses peuplements en réponse :
– aux modifications de la qualité des eaux liées à l’amélioration du traitement des rejets urbains et pluviaux de la station d’épuration voisine (Cortiou) ;
– au changement de statut de protection avec la création du Parc national des Calanques ;
– aux changements climatiques globaux méditerranéens (variation de la biodiversité).
Programme
Cet inventaire s’est étalé sur neuf ans avec, chaque année, deux missions principales, au printemps et en automne. Quatre études complémentaires ont été consacrées à un suivi microbiologique.
Ce travail d’inventaire, ainsi que la cartographie de la zone ont permis de définir l’état initial de la calanque de Podestat et d’évaluer l’évolution de ses peuplements en réponse :
– aux changements climatiques globaux méditerranéens;
– aux modifications de la qualité des eaux liées à l’amélioration du traitement des rejets urbains et pluviaux de la station d’épuration voisine;
– au changement de statut de protection avec la création du Parc national des Calanques.
Phase 1
L’Institut océanographique Paul Ricard a effectué une première mission au Printemps 2012. Celle-ci a permis de dresser la cartographie bathymétrique et celle des biocénoses de la calanque.
Cette campagne constitue également la première étape du suivi biologique : gorgones, échinodermes, poissons et qualité des eaux.
Une grande partie de la calanque est occupée par des fonds de sable plus ou moins grossier entourés à l’est et à l’ouest d’une bordure rocheuse formée de gros blocs, éboulis, tombants ou roche en place avec une grotte importante au sud-ouest.
La calanque se termine par une plage de galets qui se prolonge sous l’eau. Il n’y a pas d’herbier de Posidonie, mais la présence de racines et de matte morte sous quelques centimètres de sédiment montre que cet écosystème était anciennement implanté dans cette calanque. Sa disparition est probablement liée à la proximité de l’émissaire de Cortiou qui rejette les eaux usées de l’agglomération marseillaise depuis 1896.
Malgré la présence d’espèces indicatrices de pollution, comme les algues vertes (ulves et entéromorphes) en bordure de plage, et la richesse en échinodermes, cette première étude semble montrer un état écologique assez satisfaisant. Les habitats les plus remarquables
du site se situent dans la partie ouest : encorbellements à Lithophyllum, biocénose des grottes semi-obscures et grotte sous-marine.
Date de modification : 19 janvier 2022