Particularité dans le monde de la recherche, il s’agit d’une association loi 1901, qui fonctionne en partie grâce au mécénat d’entreprise. Au gré des différents contrats de recherche, organismes privés et publics contribuent au budget. L’assurance d’être soutenus par la société Ricard donne aux scientifiques de l’Institut une sécurité et une grande liberté dans leurs travaux. Ils ont la possibilité de développer des programmes innovants et prospectifs permettant de trouver des solutions à certains grands enjeux environnementaux.
Né du combat d’un écologiste avant l’heure, Paul Ricard, convaincu de la responsabilité de tous dans la sauvegarde de nos océans, cet institut n’a jamais cessé de mêler recherche et sensibilisation, science et partage. Ce n’est donc pas un hasard s’il est au nombre des membres fondateurs de la Plateforme Océan et Climat, dont l’un des objectifs, à la COP21, était de placer les océans au cœur des négociations internationales sur le changement climatique.
Aujourd’hui, vice-présidente et porte-parole de cette plateforme, Patricia Ricard est la présidente de l’Institut océanographique Paul Ricard. Dans la lignée des engagements pris par Paul Ricard au service de l’intérêt général, ce sont toujours les enjeux majeurs des décennies à venir qui déterminent les programmes de recherche : gestion des ressources, préservation de la biodiversité, lutte contre le changement climatique…